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Jacque Mayol


Jacque Mayol 


 Jacque Mayol         Jacques Mayol c est un apneiste Français 🇫🇷 qui a grandit à Shanghai où son père est architecte. L'été, la famille a l'habitude de se rendre à Karatsu, au Japon via la ligne maritime Shanghai-Nagasaki. C'est là qu'il apprit à plonger à l'âge de 6 ans. Il est fasciné par les « amas », des plongeuses apnéistes japonaises qui pêchent des coquillages[1]. C'est aussi dans les grottes de Nanatsugama  qu'il rencontra son premier dauphin l'année de ses 10 ans. À la fin des années 1930, le militarisme japonais fait fuir les Occidentaux. Jacques ne reviendra pas à Karatsu avant 1971.  En 1939, il s'installe avec sa famille à Marseille où il se retrouve bloqué à cause de la Seconde Guerre mondiale. Avec son frère Pierre Mayol, il plonge souvent avec des masques taillés dans des chambres à air de camion et une arbalète artisanale pour pêcher un peu de poisson. À dix-sept ans, il décide de s'engager dans l'aviation au Maroc mais revient à Marseille en 1945. Il passe alors son temps dans les calanques de Marseille avec Albert Falco qui devient le capitaine de la Calypso de Jacques-Yves Cousteau.  Attiré par la Suède, Jacques part en 1948 pour ce pays où il se marie quelques années plus tard avec une Danoise, Vibeke Boje Wadsholt (ou Vicky), dont il a une fille (Dottie) et un garçon (Jean-Jacques/Pedro). En 1957, il divorce et abandonne ses enfants pour s'installer à Miami. Ils n'auront plus de nouvelles de lui pendant des années, sa femme devra élever les enfants seule. À Miami, il mène une vie de séducteur. Mayol passe alors beaucoup de temps avec un dauphin nommé Clown ; en l'observant comme un élève observe le maître, il parvient à améliorer son apnée.  Il fait la rencontre de l'italien Enzo Maiorca en 1966 aux Bahamas en battant son record de profondeur par une plongée à 60 m.  Contrairement à ce qui lui avait été prédit, sa cage thoracique n'a pas été écrasée par la pression dès la profondeur de 40 m, ce qui a permis de découvrir le « bloodshift », qui compense en partie la diminution du contenu aérien du thorax, suivant la loi de Boyle-Mariotte, par une augmentation du volume sanguin des capillaires alvéolaires des poumons. Ce sang provient de l'abdomen et des membres, qui peuvent être comprimés par la pression sans difficulté.  Cette adaptation physiologique nécessaire pour résister sans dommage à la pression de l'eau lors d'une plongée au-delà d'une trentaine de mètres existe chez les mammifères marins, les phoques, les otaries, mais on ignorait alors que l'homme puisse lui aussi faire preuve de cette même capacité, même à un moindre degré.  La compétition entre les deux plongeurs commence alors. En 1973, Jacques s'installe en Italie. Il y effectue une dizaine de plongées expérimentales pendant lesquelles son pouls descend à 26 pulsations par minute, alors que son nombre de plaquettes et de globules rouges est étonnamment élevé. En novembre 1976, il devient le premier à franchir la barre des 100 mètres.  En 1983, Jacques se rend à Marseille pour assister à l'enterrement de sa mère. C'est à cette occasion qu'il fait la connaissance de Luc Besson qui lui présente son projet de film intitulé Le Grand Bleu. Le personnage de Jacques Mayol, romancé, est interprété par Jean-Marc Barr. On retrouve notamment sa rivalité avec Enzo Maiorca (nommé Enzo Molinari dans le film et interprété par Jean Reno).  Le succès du film les surprend. C'est pourquoi Jacques décide de réviser le contrat afin de bénéficier financièrement de cette réussite, ce qui ne manque pas de jeter un grand froid entre le plongeur et le réalisateur. Enzo Maiorca fut contacté par le réalisateur mais les négociations n'aboutirent pas[4]. Enzo Maiorca fit interdire le film en Italie pendant 14 ans, considérant qu'il donnait une image désobligeante de lui.  Dans l'histoire de l'évolution, les mammifères marins sont encore, si l'on peut dire, des parents assez proches. Était-il possible de retrouver chez l'homme des capacités d'adaptation au milieu aquatique ou marin, et à la pression, dont avaient pu faire preuve ses ancêtres dans l'évolution ? « L'ontogenèse récapitule la phylogenèse », suivant la formule de Haeckel, Jacques fut très durablement passionné par ces questions d'évolution de mécanismes physiologiques [réf. nécessaire], sur lesquels il se documenta longuement, pour croiser les expériences qu'il parvenait à avoir, avec une avancée des connaissances dans ce domaine.  En 1990, au Cap d'Agde, avec le Dr Marc Ohana, Denis Brousse, Denis Fonquerle et ses parents, il participe à la « naissance avec la mer », à la plage de la Grande Conque, dans quatre mètres d'eau, de Jonathan, une première minutieusement préparée, et une réussite qui entraîne une polémique[8] et dont la plupart des images ne paraissent que des années plus tard.  Martin Eden de Jack London était son livre de chevet toute sa vie durant.   Il vit une histoire d'amour avec une Allemande, Gerda, mais elle meurt agressée par un drogué dans un supermarché. Par la suite, il ne se remet pas de ce drame.   Rongé par la solitude et déprimé depuis plusieurs mois, selon Umberto Pelizzari, il se suicide par pendaison en 2001, à son domicile de Calone (commune de Capoliveri), sur l'île d'Elbe, où il vivait depuis plus de trente ans. Ses cendres ont été dispersées au large de la Toscane          Ses records Modifier 1966 : - 60 m 1968 : - 70 m, en 2 min 35 s 1976 : - 100 m 1983 : - 105 m (à 56 ans)


Jacques Mayol c est un apneiste Français 🇫🇷 qui a grandit à Shanghai où son père est architecte. L'été, la famille a l'habitude de se rendre à Karatsu, au Japon via la ligne maritime Shanghai-Nagasaki. C'est là qu'il apprit à plonger à l'âge de 6 ans. Il est fasciné par les « amas », des plongeuses apnéistes japonaises qui pêchent des coquillages[1]. C'est aussi dans les grottes de Nanatsugama  qu'il rencontra son premier dauphin l'année de ses 10 ans. À la fin des années 1930, le militarisme japonais fait fuir les Occidentaux. Jacques ne reviendra pas à Karatsu avant 1971.
En 1939, il s'installe avec sa famille à Marseille où il se retrouve bloqué à cause de la Seconde Guerre mondiale. Avec son frère Pierre Mayol, il plonge souvent avec des masques taillés dans des chambres à air de camion et une arbalète artisanale pour pêcher un peu de poisson. À dix-sept ans, il décide de s'engager dans l'aviation au Maroc mais revient à Marseille en 1945. Il passe alors son temps dans les calanques de Marseille avec Albert Falco qui devient le capitaine de la Calypso de Jacques-Yves Cousteau.
Attiré par la Suède, Jacques part en 1948 pour ce pays où il se marie quelques années plus tard avec une Danoise, Vibeke Boje Wadsholt (ou Vicky), dont il a une fille (Dottie) et un garçon (Jean-Jacques/Pedro). En 1957, il divorce et abandonne ses enfants pour s'installer à Miami. Ils n'auront plus de nouvelles de lui pendant des années, sa femme devra élever les enfants seule. À Miami, il mène une vie de séducteur. Mayol passe alors beaucoup de temps avec un dauphin nommé Clown ; en l'observant comme un élève observe le maître, il parvient à améliorer son apnée.
Il fait la rencontre de l'italien Enzo Maiorca en 1966 aux Bahamas en battant son record de profondeur par une plongée à 60 m.
Contrairement à ce qui lui avait été prédit, sa cage thoracique n'a pas été écrasée par la pression dès la profondeur de 40 m, ce qui a permis de découvrir le « bloodshift », qui compense en partie la diminution du contenu aérien du thorax, suivant la loi de Boyle-Mariotte, par une augmentation du volume sanguin des capillaires alvéolaires des poumons. Ce sang provient de l'abdomen et des membres, qui peuvent être comprimés par la pression sans difficulté.
Cette adaptation physiologique nécessaire pour résister sans dommage à la pression de l'eau lors d'une plongée au-delà d'une trentaine de mètres existe chez les mammifères marins, les phoques, les otaries, mais on ignorait alors que l'homme puisse lui aussi faire preuve de cette même capacité, même à un moindre degré.
La compétition entre les deux plongeurs commence alors. En 1973, Jacques s'installe en Italie. Il y effectue une dizaine de plongées expérimentales pendant lesquelles son pouls descend à 26 pulsations par minute, alors que son nombre de plaquettes et de globules rouges est étonnamment élevé. En , il devient le premier à franchir la barre des 100 mètres.
En 1983, Jacques se rend à Marseille pour assister à l'enterrement de sa mère. C'est à cette occasion qu'il fait la connaissance de Luc Besson qui lui présente son projet de film intitulé Le Grand Bleu. Le personnage de Jacques Mayol, romancé, est interprété par Jean-Marc Barr. On retrouve notamment sa rivalité avec Enzo Maiorca (nommé Enzo Molinari dans le film et interprété par Jean Reno).
Le succès du film les surprend. C'est pourquoi Jacques décide de réviser le contrat afin de bénéficier financièrement de cette réussite, ce qui ne manque pas de jeter un grand froid entre le plongeur et le réalisateur. Enzo Maiorca fut contacté par le réalisateur mais les négociations n'aboutirent pas[4]. Enzo Maiorca fit interdire le film en Italie pendant 14 ans, considérant qu'il donnait une image désobligeante de lui.
Dans l'histoire de l'évolution, les mammifères marins sont encore, si l'on peut dire, des parents assez proches. Était-il possible de retrouver chez l'homme des capacités d'adaptation au milieu aquatique ou marin, et à la pression, dont avaient pu faire preuve ses ancêtres dans l'évolution ? « L'ontogenèse récapitule la phylogenèse », suivant la formule de Haeckel, Jacques fut très durablement passionné par ces questions d'évolution de mécanismes physiologiques [réf. nécessaire], sur lesquels il se documenta longuement, pour croiser les expériences qu'il parvenait à avoir, avec une avancée des connaissances dans ce domaine.
En 1990, au Cap d'Agde, avec le Dr Marc Ohana, Denis Brousse, Denis Fonquerle et ses parents, il participe à la « naissance avec la mer », à la plage de la Grande Conque, dans quatre mètres d'eau, de Jonathan, une première minutieusement préparée, et une réussite qui entraîne une polémique[8] et dont la plupart des images ne paraissent que des années plus tard.
Martin Eden de Jack London était son livre de chevet toute sa vie durant. 
Il vit une histoire d'amour avec une Allemande, Gerda, mais elle meurt agressée par un drogué dans un supermarché. Par la suite, il ne se remet pas de ce drame. 
Rongé par la solitude et déprimé depuis plusieurs mois, selon Umberto Pelizzari, il se suicide par pendaison en 2001, à son domicile de Calone (commune de Capoliveri), sur l'île d'Elbe, où il vivait depuis plus de trente ans. Ses cendres ont été dispersées au large de la Toscane


 Jacque Mayol         Jacques Mayol c est un apneiste Français 🇫🇷 qui a grandit à Shanghai où son père est architecte. L'été, la famille a l'habitude de se rendre à Karatsu, au Japon via la ligne maritime Shanghai-Nagasaki. C'est là qu'il apprit à plonger à l'âge de 6 ans. Il est fasciné par les « amas », des plongeuses apnéistes japonaises qui pêchent des coquillages[1]. C'est aussi dans les grottes de Nanatsugama  qu'il rencontra son premier dauphin l'année de ses 10 ans. À la fin des années 1930, le militarisme japonais fait fuir les Occidentaux. Jacques ne reviendra pas à Karatsu avant 1971.  En 1939, il s'installe avec sa famille à Marseille où il se retrouve bloqué à cause de la Seconde Guerre mondiale. Avec son frère Pierre Mayol, il plonge souvent avec des masques taillés dans des chambres à air de camion et une arbalète artisanale pour pêcher un peu de poisson. À dix-sept ans, il décide de s'engager dans l'aviation au Maroc mais revient à Marseille en 1945. Il passe alors son temps dans les calanques de Marseille avec Albert Falco qui devient le capitaine de la Calypso de Jacques-Yves Cousteau.  Attiré par la Suède, Jacques part en 1948 pour ce pays où il se marie quelques années plus tard avec une Danoise, Vibeke Boje Wadsholt (ou Vicky), dont il a une fille (Dottie) et un garçon (Jean-Jacques/Pedro). En 1957, il divorce et abandonne ses enfants pour s'installer à Miami. Ils n'auront plus de nouvelles de lui pendant des années, sa femme devra élever les enfants seule. À Miami, il mène une vie de séducteur. Mayol passe alors beaucoup de temps avec un dauphin nommé Clown ; en l'observant comme un élève observe le maître, il parvient à améliorer son apnée.  Il fait la rencontre de l'italien Enzo Maiorca en 1966 aux Bahamas en battant son record de profondeur par une plongée à 60 m.  Contrairement à ce qui lui avait été prédit, sa cage thoracique n'a pas été écrasée par la pression dès la profondeur de 40 m, ce qui a permis de découvrir le « bloodshift », qui compense en partie la diminution du contenu aérien du thorax, suivant la loi de Boyle-Mariotte, par une augmentation du volume sanguin des capillaires alvéolaires des poumons. Ce sang provient de l'abdomen et des membres, qui peuvent être comprimés par la pression sans difficulté.  Cette adaptation physiologique nécessaire pour résister sans dommage à la pression de l'eau lors d'une plongée au-delà d'une trentaine de mètres existe chez les mammifères marins, les phoques, les otaries, mais on ignorait alors que l'homme puisse lui aussi faire preuve de cette même capacité, même à un moindre degré.  La compétition entre les deux plongeurs commence alors. En 1973, Jacques s'installe en Italie. Il y effectue une dizaine de plongées expérimentales pendant lesquelles son pouls descend à 26 pulsations par minute, alors que son nombre de plaquettes et de globules rouges est étonnamment élevé. En novembre 1976, il devient le premier à franchir la barre des 100 mètres.  En 1983, Jacques se rend à Marseille pour assister à l'enterrement de sa mère. C'est à cette occasion qu'il fait la connaissance de Luc Besson qui lui présente son projet de film intitulé Le Grand Bleu. Le personnage de Jacques Mayol, romancé, est interprété par Jean-Marc Barr. On retrouve notamment sa rivalité avec Enzo Maiorca (nommé Enzo Molinari dans le film et interprété par Jean Reno).  Le succès du film les surprend. C'est pourquoi Jacques décide de réviser le contrat afin de bénéficier financièrement de cette réussite, ce qui ne manque pas de jeter un grand froid entre le plongeur et le réalisateur. Enzo Maiorca fut contacté par le réalisateur mais les négociations n'aboutirent pas[4]. Enzo Maiorca fit interdire le film en Italie pendant 14 ans, considérant qu'il donnait une image désobligeante de lui.  Dans l'histoire de l'évolution, les mammifères marins sont encore, si l'on peut dire, des parents assez proches. Était-il possible de retrouver chez l'homme des capacités d'adaptation au milieu aquatique ou marin, et à la pression, dont avaient pu faire preuve ses ancêtres dans l'évolution ? « L'ontogenèse récapitule la phylogenèse », suivant la formule de Haeckel, Jacques fut très durablement passionné par ces questions d'évolution de mécanismes physiologiques [réf. nécessaire], sur lesquels il se documenta longuement, pour croiser les expériences qu'il parvenait à avoir, avec une avancée des connaissances dans ce domaine.  En 1990, au Cap d'Agde, avec le Dr Marc Ohana, Denis Brousse, Denis Fonquerle et ses parents, il participe à la « naissance avec la mer », à la plage de la Grande Conque, dans quatre mètres d'eau, de Jonathan, une première minutieusement préparée, et une réussite qui entraîne une polémique[8] et dont la plupart des images ne paraissent que des années plus tard.  Martin Eden de Jack London était son livre de chevet toute sa vie durant.   Il vit une histoire d'amour avec une Allemande, Gerda, mais elle meurt agressée par un drogué dans un supermarché. Par la suite, il ne se remet pas de ce drame.   Rongé par la solitude et déprimé depuis plusieurs mois, selon Umberto Pelizzari, il se suicide par pendaison en 2001, à son domicile de Calone (commune de Capoliveri), sur l'île d'Elbe, où il vivait depuis plus de trente ans. Ses cendres ont été dispersées au large de la Toscane          Ses records Modifier 1966 : - 60 m 1968 : - 70 m, en 2 min 35 s 1976 : - 100 m 1983 : - 105 m (à 56 ans)

S es records

Modifier

  • 1966 : - 60 m
  • 1968 : - 70 m, en min 35 s
  • 1976 : - 100 m
  • 1983 : - 105 m (à 56 ans)

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